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Quels sont les animaux qui vivent dans la montagne ? Tout le monde connait l’emblématique marmotte, mais elle n’est pas la seule à coloniser les prairies alpines. Après l’hiver, de nombreux animaux de montagne sortent d’hibernation. Qui sont-ils ? Où les voir ? Suivez le guide.
Toute poilue, toute mignonne, la marmotte est l’animal emblématique des montagnes. Elle émerge de son terrier douillet au début du printemps et se lance dans un tourbillon d’activités pour profiter au maximum des mois chauds. Ce petit animal, que l’on trouve à des altitudes supérieures à 800 mètres, pèse généralement entre 3 et 6 kg et mesure environ 60 cm de long. Les marmottes sont des créatures très sociales, vivant en colonies pouvant compter jusqu’à 20 individus. Elles communiquent par le biais de diverses vocalisations, notamment des sifflements, des couinements et des grognements. Leurs terriers, souvent situés dans des zones rocheuses, sont des structures élaborées avec plusieurs chambres et tunnels de fuite.
Alors que le soleil réchauffe les montagnes, les marmottes se réveillent de leur long sommeil. Leur poids corporel peut diminuer de moitié pendant l’hibernation, ce qui les oblige à se reconstituer rapidement. Bien que leur régime alimentaire soit principalement herbivore, elles se régalent occasionnellement de petites larves ou d’insectes pour compléter leur apport nutritionnel.
Avril et mai marquent la saison amoureuse des marmottes. Après être sortis de leur hibernation, ces animaux de montagne sont prêts à accueillir des marmottons, qui naissent après une période de gestation de seulement 30 jours.
La marmotte est présente dans tous les massifs de France. Pour assister à cette rencontre magique au milieu des montagnes, il faut marcher doucement et accorder ses oreilles à la symphonie de la nature. Ces animaux discrets et prudents se détectent par leur cri strident, ressemblant à un sifflement. Cette vocalisation sert d’avertissement, alertant leurs congénères d’un danger potentiel. Vous pouvez donc les croiser un peu partout durant votre randonnée. Cependant, respectez-les en ne vous aventurant pas trop près de leur terrier. Une paire de jumelles suffit à les observer.
Le lièvre variable, également connu sous le nom de « Blanchon », est un fascinant habitant des montagnes françaises. Sa fourrure remarquable lui permet de se fondre dans son environnement, changeant de couleur au fil des saisons. En hiver, il arbore un pelage blanc immaculé qui lui offre un parfait camouflage dans la neige, tandis qu’en été, il revêt un pelage gris-brun qui se confond avec les teintes des rochers et de la végétation.
Ce changement de pelage n’est pas qu’une question d’esthétique, il s’agit d’une adaptation vitale pour cet animal des Alpes. En effet, la blancheur hivernale lui permet de se dissimuler aux yeux des prédateurs, tels que les renards et les aigles royaux, tandis que sa robe grise estivale lui offre une protection contre les attaques des rapaces diurnes.
Habitant principalement les lisières des forêts de montagne, où les arbres s’élèvent encore sur les pentes, le lièvre variable trouve dans cet environnement un abri et une source de nourriture. La journée, il se réfugie dans des trous ou des cachettes, profitant de la fraîcheur et de l’obscurité pour se reposer. En hiver, il creuse lui-même des terriers dans la neige, créant ainsi des abris douillets et isolés du froid glacial.
Le chamois est un alpiniste aux pieds sûrs qui possède un manteau châtain/noir. Sa tête, généralement plus claire et surplombée par des cornes, est marquée par deux bandes noires. Debout sur leurs pattes puissantes, ces animaux des montagnes des Alpes sont parfaitement adaptés à leur habitat. Leurs sabots fendus s’adhèrent même sur les terrains les plus traîtres. Leur pelage, épais et isolant, les protège de toutes les météos et leurs sens aiguisés les font naviguer dans les montagnes avec confiance.
Les chamois sont des créatures très sociales qui vivent en troupeaux. Au sein de ces groupes, une hiérarchie stricte prévaut, les mâles dominants affirmant leur autorité par des démonstrations élaborées de force. En tant qu’herbivores, les chamois broutent une variété de plantes. Leur régime alimentaire est soigneusement adapté aux changements saisonniers.
Toutefois, les chamois ne sont pas sans prédateurs : aigles, loups les menacent constamment. Mais, leur agilité et leurs sens surdéveloppés en font des adversaires redoutables. Ils échappent souvent à la capture grâce à leur capacité à escalader des falaises apparemment impossibles et à naviguer sur des terrains dangereux.
Perché sur les montagnes des Alpes, des Pyrénées, des Vosges et du Jura, le chamois se rencontre au détour d’une randonnée. Mais tout comme les marmottes, il faudra être silencieux et discret. Le moindre bruit le fait fuir. Cet animal aime particulièrement les prairies herbeuses proches des forêts.
Le bouquetin des Alpes, monarque incontesté des hauteurs, est un mammifère imposant qui défie les lois de la gravité avec une agilité surprenante. Ses sabots robustes lui permettent de gravir sans effort les falaises les plus abruptes, faisant de lui un véritable maître des cimes. Sa tête est surplombée de cornes imposantes, particulièrement développées chez les mâles. Par ailleurs, il se différencie de la femelle par sa petite barbe. En été, il revêt un pelage brun clair qui se fond harmonieusement dans les paysages montagneux, tandis qu’en hiver, une épaisse toison blanche lui offre une protection parfaite contre les rigueurs du froid. Aujourd’hui, il est considéré comme une espèce en danger, mais sa population est en augmentation constante.
Pour apercevoir ces animaux majestueux, il faut s’aventurer en haute altitude, à la recherche de leurs terrains de prédilection : les alpages verdoyants ou les zones rocheuses escarpées. Les mâles, reconnaissables à leurs impressionnantes cornes en forme de sabre pouvant atteindre plus d’un mètre de long, se distinguent aisément des femelles, appelées étagnes, dont les cornes sont plus discrètes.
Le mouflon des Alpes est l’un des animaux de montagne emblématique mais moins connu que le chamois ou le bouquetin. Pourvu d’une musculature puissante et de sabots robustes, il s’élance avec agilité sur les pentes les plus abruptes. Son pelage possède une teinte brun-roux. Le mâle mouflon porte fièrement une paire de cornes en spirale, pouvant atteindre une longueur impressionnante de plus d’un mètre. Ces cornes constituent à la fois un symbole de sa force et de son statut social, lui servant d’armes redoutables lors de combats entre rivaux. Les femelles, quant à elles, arborent des cornes plus discrètes, voire absentes, et se distinguent par leur silhouette plus gracile et leur comportement maternel envers leurs petits. Herbivores par nature, ils se nourrissent d’une grande variété de plantes, contribuant ainsi à l’équilibre fragile des écosystèmes montagnards.
Les mouflons apprécient les zones escarpées où ils peuvent se réfugier rapidement en cas de danger proches des pâturages de haute montagne où ils se nourrissent. Ces animaux de montagne sont souvent actifs tôt le matin ou en fin de journée.
Qui a peur du grand méchant loup ? Autrefois chassé jusqu’à son extinction dans les années 1930, le loup a fait un retour spectaculaire en France depuis les années 1990. Repérés pour la première fois dans le Mercantour en 1992, ces animaux, originaires d’Italie, ont progressivement recolonisé les Alpes, le Massif central, les Pyrénées et les Vosges. Aujourd’hui, on estime qu’entre 530 et 630 loups vivent sur le territoire français, répartis en 81 meutes.
Relativement partout. Des loups ont été vus aussi bien dans les rues des villages de montagne que dans les forêts et les pâturages.
L’aigle royal règne en maître dans les cieux des montagnes françaises, semant la terreur parmi ses proies, dont la marmotte fait partie des mets favoris. Les cris stridents de la marmotte constituent d’ailleurs un excellent indicateur de la présence de ce rapace majestueux. Si vous les entendez retentir à plusieurs reprises au-dessus d’un alpage, il y a fort à parier que l’aigle royal plane au-dessus, à la recherche de sa prochaine victime.
Doté d’une envergure pouvant atteindre deux mètres, l’aigle royal se distingue par son plumage marron, rehaussé de taches blanches sous les ailes. Ce chasseur redoutable aime exploiter les courants d’air chaud pour s’élever dans les cieux, scrutant le sol à la recherche de proies. Il est important de ne pas confondre l’aigle royal avec d’autres rapaces présents dans les montagnes. La buse, par exemple, se distingue par ses ailes arrondies, tandis que les milans possèdent une queue en forme de pointe.
Le tétras lyre mâle se pare d’un plumage noir aux reflets bleutés du plus bel effet. Ses ailes, d’un brun-noir intense, sont rehaussées d’une élégante barre blanche. Le dessous de ses ailes et de sa queue, d’un blanc immaculé, contraste saisissant avec le reste de son plumage. Sa queue s’épanouit en forme de lyre, d’où son nom. Au-dessus de ses yeux perçants, une caroncule rouge, dont la taille varie selon la saison, prend place surmontant un bec court et robuste. Ses pattes, courtes et emplumées, lui permettent de se déplacer aisément sur les terrains montagneux. La femelle tétras lyre, quant à elle, arbore une livrée plus discrète, dominée par des tons bruns et roussâtres subtilement barrés de noir. Cette coloration lui permet de se fondre aisément dans son environnement, assurant ainsi sa protection et celle de sa progéniture. Sa queue, légèrement fourchue, est plus courte et moins spectaculaire que celle du mâle.
Le tétras-lyre préfère les zones calmes et reculées. Pour l’observer, il faut allier patience, discrétion et une bonne connaissance de ses habitats. Cet oiseau affectionne particulièrement les milieux ouverts et les lisières forestières entre 1400 et 2300 mètres d’altitude. Vous pourrez ainsi l’observer dans les bruyères, les prairies, les lisières de forêt ou encore les tourbières.
Le gypaète barbu, également connu sous le nom de phène des Alpes, est un rapace d’exception qui vole au-dessus des montagnes d’Europe. Avec son envergure pouvant atteindre 2,8 mètres, il se distingue comme le plus grand vautour du continent, surpassant même ses cousins les vautours fauves et moines. Sa silhouette imposante et sa tête ornée d’une « barbe » de plumes noires lui confèrent une allure majestueuse et unique.
Contrairement aux autres vautours qui se nourrissent de carcasses fraîches, cet oiseau de montagne est un spécialiste des os. Son bec puissant et son estomac aux puissants acides lui permettent de broyer et de digérer les os et les cartilages des carcasses d’animaux, contribuant ainsi à l’élimination des déchets et à la prévention des maladies.
Le gypaète barbu aime les zones rocheuses et escarpées, qui lui offrent un vaste panorama et des courants d’air ascendants pour planer. Cet oiseau de montagne a été reperé en Vanoise, dans le Mercantour, dans les Ecrins ainsi que dans les Aravis. Le printemps et l’été sont généralement les saisons les plus favorables pour l’apercevoir car le gypaète est plus actif et plus visible.
Pour tenter d’apercevoir tous ces animaux alpins, trouvez votre logement et partez à leur rencontre !